L’îlot étant situé dans un des lieux de la côte les plus exposés au vent du large, aussi bien de l’est que de l’ouest, la sécurisation de son accès est incontournable afin de permettre l’accostage dans de bonnes conditions. Pour y parvenir, un mini enrochement est nécessaire.
PERSPECTIVES
Première phase réalisée
La phase la plus difficile du développement du projet et de mise en état du fort pour être restauré moyennant une approche logistique bien maitrisée est maintenant achevée. Tous les objectifs de cette phase, à l’exception de l’accostage sécuritaire, sont atteints et souvent bien au-delà.
Elle a malheureusement duré beaucoup plus longtemps que prévu pour des raisons d’accès et administratives très spécifiques pour ce site unique en son genre. Pour l’accostage les fondamentaux ont été évalués et tous les efforts de programmation et recherche de ressources additionnelles sont désormais concentrés sur ce point bloquant. La phase de restaurations proprement dite a enfin commencé sans attendre la fin de la phase de développement. Pour la restauration prioritaire de la tour à canon les associations et entreprises concernées sont prêtes et attendent l’arme au pied dès la réalisation de l’accostage.
Fédérer autour du projet
Les perspectives se révèlent excellentes pour mener à bien ce projet unique tant par les méthodes à mettre en œuvre pour la restauration d’un monument historique situé en un lieu emblématique que par l’expérimentation de systèmes et techniques intégrées le tout s’inscrivant pleinement dans l’ADN de Porquerolles. La conjugaison des avancées dans les conditions de préservation de notre patrimoine national grevant le moins possible les budgets publics et dans le « Laboratoire Ile Durable » (SILAB) est un moteur original et puissant pour promouvoir les objectifs de développement durable et réduire l’empreinte carbone qui reste la clé du combat pour le Climat.
Il reste à mieux faire connaître le projet en collaboration avec toutes les parties intéressées en France et à l’étranger tout en étant à l’écoute de toutes critiques et suggestions pour réaliser au mieux les objectifs recherchés en écho avec les reportages et articles déjà réalisés par les télévisions et la presse.
L’association des « Amis du Petit Langoustier Fort en Mer » entre dans une phase active pour y contribuer et rassembler largement personnes intéressées et partenaires, en leur proposant de suivre le projet de façon privilégiée et d’y participer sous différentes formes.