LE PROJET

Photo Gilles Martin-Raget

[bsf-info-box icon_type= »custom » icon_img= »id^1603|url^https://fortpetitlangoustier.com/wp-content/uploads/2021/12/gimmick.png|caption^null|alt^null|title^gimmick|description^null » img_width= »80″ title= »LE PROJET » pos= »top » title_font= »font_family:Dosis|font_call:Dosis|variant:500″ title_font_style= »font-weight:500; » title_font_size= »desktop:30px; »][/bsf-info-box]

A travers la réussite de ce projet l’ambition est bien d’aboutir à un modèle reproductible à travers le monde, dans des situations similaires d’absence de connexion aux réseaux  électriques, d’eau et d’assainissement, zéro déchets et sans empreinte carbone.

[ultimate_heading main_heading= »L’histoire du Fort » alignment= »left » main_heading_font_family= »font_family:Dosis|font_call:Dosis|variant:500″ main_heading_style= »font-weight:500; » main_heading_font_size= »desktop:25px; »][/ultimate_heading]

Fort du XVIIème construit dans l’urgence par Richelieu pour protéger Toulon port royal des flottes ennemies, en même temps que d’autres forts permettant de croiser les feux dans la passe.  Sa construction sur un ilot rocheux ouvert sur le large dans le lieu le plus venté de la cote française à l’exception du cap Béart a été un formidable défi brillamment relevé à l’époque. La tour à canon sur deux étages d’une épaisseur de plus de 4 mètres a été construite en moins de six mois. Elle a joué avec ses semblables un rôle déterminant dès l’origine pour sauvegarder Toulon port royal. Le Fort en mer a ensuite été déclassé et réarmé au fil des soubresauts historiques, et notamment à l‘époque Napoléonienne puis à nouveau pour la guerre de 14 puis de 40. Au total une magnifique histoire largement méconnue que révèlent de nombreuses archives éparpillées en France. Sa dernière restauration partielle remonte à 1951. Depuis cette date des associations ont réalisés sporadiquement et avec beaucoup de bonne volonté quelques confortements et toitures très vite dégradés sur cet ilot tant exposé.

[ultimate_heading main_heading= »Les bâtisseurs » alignment= »left » main_heading_font_family= »font_family:Dosis|font_call:Dosis|variant:500″ main_heading_style= »font-weight:500; » main_heading_font_size= »desktop:25px; »][/ultimate_heading]

Depuis l’origine du projet le fort a attiré des personnalités et équipes de bâtisseurs qui ont permis sa sauvegarde à ce jour. Sans ces équipes et le travail remarquable réalisé tous les bâtiments au pied du fort seraient aujourd’hui en ruine ainsi que la porte d’entrée et la plupart des murs d’enceinte. La tour quant à elle au moins au niveau de certaines embrasures, se serait effondrée. Les premières équipes ont été organisées sous la direction d’un Compagnon du tour de France. Cette dynamique et les résultats obtenus ont incité de nombreux professionnels de tous âges à venir travailler largement à titre bénévole par la suite ainsi que des équipes d’écoles spécialisées d’étudiants. Une mention particulière doit être faite de la participation active, enthousiaste et très efficace plusieurs semaines en été du monde des compagnons scouts pour de nombreuses tâches souvent pénibles. Le projet a par ailleurs inspiré ONG et diverses personnalités bien connues dans la région, pour avoir contribué notamment au développement économique et culturel de l’île et à la Charte du parc. Ces personnalités ont constitué l’association des amis du petit Langoustier Fort en Mer ayant son siège à la maison du commandant à Porquerolles et présidé par l’Amiral Prud’homme, ancien directeur du musée national de la marine à Paris et ayant activement contribué à la rédaction de la Charte du Parc.

[ultimate_heading main_heading= »Le développement du projet » alignment= »left » main_heading_font_family= »font_family:Dosis|font_call:Dosis|variant:500″ main_heading_style= »font-weight:500; » main_heading_font_size= »desktop:25px; »][/ultimate_heading]

Restauration, expérimentation, partage

L’expérience accumulée avec la communauté de bâtisseurs ayant participé aux avatars résultants de l’absence d ‘accostage, notamment au regard de l’approvisionnements de matériaux, ainsi qu’aux travaux en acceptant un mode de vie épicurien et très éloigné des commodités du quotidien a permis de mesurer le rôle exemplaire que peut jouer ce Fort unique en son genre dans la transition écologique. Le projet est désormais bien affiné. Il prend appui sur trois piliers fondés sur une approche commune intégrée et collaborative :

• Réaliser une restauration complète et exemplaire sur une durée de 20 ans après avoir rendu le site accessible pour les entreprises, personnalités et utilisateurs souhaités

• Retrouver dans le cadre du volet SILAB les gestes, savoirs et processus traditionnels et développer des techniques et modèles écologiquement vertueux simples et intégrés, faciles à mettre en œuvre à échelle humaine, reproductibles et, dans des situations d’isolement similaires sur terre à travers le monde notamment dans les régions pauvres.

• Partager objectifs et réalisations avec tout intéressé (particulier ou autre) adhérent au projet en accueillant bâtisseurs volontaires, chercheurs, historiens et artistes et en organisant un chantier visitable virtuel.